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Notes sur les jeunesses africaines

Abdallah Saaf | Posted : November 04, 2019

 

Sans accorder une importance excessive aux limites démarquant les différentes tranches d’âge, les jeunes se définissent, pour l’essentiel, comme ceux dont l’âge se situe entre 18 et 35 ans, en intégrant les au-delà des 35 ans les « jeunes vieux » (ceux qui restent jeunes d’esprit, d’agir, et de manière d’être) et de « vieux jeunes » (ceux qui vieillissent très tôt dans leur mode d’être, de penser et de faire).

Ainsi, il n’existe pas une seule jeunesse africaine mais des jeunesses africaines, aux configurations variables selon les contextes socio- démographiques de chaque partie du continent. Aussi il semble difficile de prétendre à l’exhaustivité sur ce thème.

Leçons de méthodologie fondamentale apprises sur le tas

Abdellah Saaf | Posted : May 16, 2018

Autrefois, dans les années 60,70,80, l’apprentissage se faisait dans une ambiance caractérisée par un rapport de considération, de profond respect, voire de grande vénération, pour ceux qui nous enseignaient, ceux qui savaient et qui nous ont influencé dans notre parcours personnel. Beaucoup d’entre eux méritaient le titre de « maîtres », sorte de gourous, de repères quasi-existentiels, en raison des savoirs qu’ils ont accumulés en tant que pôles de savoir, de connaissance, de rigueur, d’exigence. L’ambiance des apprentissages de toute nature, à l’école, et dans le vaste champ intellectuel, semblait marquée par une militance propre aux milieux pédagogiques de l’époque selon le champ disciplinaire où ils agissaient, de générosité intellectuelle, de don de soi, d’engagement moral, d’arsenaux épistémologiques offerts aux apprentis, …

Ce qu’écrire veut dire

Abdallah Saaf | Posted : November 25, 2016

En décembre 2010, je sortais d’une librairie du quartier de l’Agdal à Rabat lorsque je suis tombé sur un journaliste d’un quotidien de grande diffusion que j’ai connu comme étudiant de troisième cycle à la faculté où j’enseigne. Les événements de Tunisie battaient alors leur plein. Nous échangeâmes quelques commentaires sur les dernières péripéties du régime de Benali. Le lendemain, à ma grande surprise, sur « la une » du journal, je découvrais que j’avais fait une déclaration sur ce qui se passait en Tunisie, avec ma photo, alors qu’il n’en était rien. Le journaliste me faisait prendre position et même commenter les événements en cours ! Pourtant, à ce stade de la révolution tunisienne, je m’abstenais de tout commentaire, par prudence académique, les faits étaient alors encore confus. Le sens de ce qui se passait était peu lisible.

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